Yves Lamontagne, président du Collège des médecins du Québec, et le doyen Réjean Hébert entourent le porte-parole de la promotion Jean-Christophe Carvalho. |
Photo : Robert Dumont |
2 juillet 2009
La Faculté de médecine et des sciences de la santé a remis le 19 juin les diplômes de 2e cycle en médecine spécialisée à ses finissantes et finissants. Cette cérémonie marque la fin des années d'études et l'arrivée en pratique active de la médecine. En plus de recevoir leur diplôme, les étudiants ont prêté le serment professionnel du médecin devant quelque 340 parents et amis venus célébrer leur réussite.
«Bien que le serment ne soit plus une exigence du Collège des médecins pour la pratique médicale, nous avons voulu conserver cette tradition», commente le professeur François Lajoie, vice-doyen aux études postdoctorales. «Il est très émouvant pour la famille, et aussi pour nous éducateurs, de participer à la remise des diplômes et de voir cette nouvelle génération de médecins prêter serment à la profession pour laquelle ils ont mis tant d'efforts.»
L'assermentation professionnelle des médecins est tirée de la tradition antique datant d'Hippocrate. Évidemment, certains changements ont été apportés au serment depuis les centaines d'années qu'il est prononcé. Par contre, le sens de l'engagement, lui, n'a pas changé.
Le serment professionnel est un événement solennel pour les nouveaux médecins, les invitant à respecter les règlements et les dispositions du Code des professions et à privilégier les valeurs humaines dans l'exercice de leur profession. C'est Yves Lamontagne, président du Collège des médecins du Québec, qui a dirigé les finissantes et finissants lors de la lecture du serment, devant famille et amis.
«Notre faculté possède le plus important réseau d'institutions affiliées et collaboratrices au Québec pour la formation et la recherche, dit le doyen de la Faculté de médecine et des sciences de la santé, Réjean Hébert. De plus, nous sommes présents au Nouveau-Brunswick et participons à la formation de médecins francophones d'autres provinces de l'Atlantique. Les informations recueillies pour cette cohorte démontrent la polyvalence de nos étudiants qui choisissent de pratiquer en ville et en région rurale, un peu partout au Québec et au Nouveau-Brunswick, de Montéal à Inukjuak, en passant par le Saguenay, la Montérégie, et bien entendu Sherbrooke et l'Estrie.»
Les informations recueillies auprès des étudiantes et étudiants indiquent que seulement deux qui ont été formés au Québec se déplacent hors frontières, non pas pour pratiquer à l'étranger, mais pour poursuivre leur formation de façon encore plus poussée.
Ces chiffres ne comprennent pas la totalité des finissants.
2 juillet 2009 (no 20)
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